Avec Harambee, elles courent pour l’Afrique !

Une fois n’est pas coutume, samedi 20 mai, l’association Harambee organisait à Toulouse en collaboration avec le club Loubeïac une course au profit du Mouvement d’Action pour la Réinsertion des Enfants Marginalisés au Togo. Une belle occasion de diffuser auprès de la jeunesse l’esprit de solidarité porté depuis 15 ans par Harambee.

Samedi, 14h30 : les participantes, surmotivées, arrivent au lac de la Ramée près de Toulouse. Leur objectif est simple : courir pour récolter des fonds afin d’aider à la réinsertion au Togo de 40 enfants à l’école et de 25 enfants dans le monde du travail. Courir, oui, mais pas seulement. Car pour que cette course soit un succès, c’est dans une course de fond débutée des semaines plus tôt que les filles ont dû s’engager. « Le financement de la course se faisant sur le principe des sponsors, chaque participante a en effet dû se lancer, en amont de la course, dans la recherche de sponsors s’engageant à verser, en échange d’un nombre de kilomètres parcourus, une somme définie pour soutenir le projet de réinsertion des enfants du Togo », explique Anne Claire Pons, en charge sur Toulouse de la communication d’Harambee France.

« C’est génial de voir que grâce à nos efforts, on peut aider les enfants en difficultés »

Une démarche impliquante qui fait de plus en plus d’adeptes comme en témoigne le succès d’événements similaires organisés par Harambee depuis plusieurs années (Cf. Course du club Fontneuve). Et comme le montre aussi l’enthousiasme des courageuses joggeuses. « C’est génial de voir que grâce à nos efforts, on peut aider les enfants en difficultés », témoigne Aude. Et Armelle de conclure : « Épuisant… mais c’était un plaisir ! ».

Cette initiative, comme tant d’autres, est à l’image de l’ambition de « Harambee – Tous ensemble pour l’Afrique ». Créée à Rome en 2002, le jour de la canonisation de Saint Josémaria Escriva, Harambee est né de la volonté de répondre concrètement à la préoccupation que le nouveau Saint portait spécialement dans son cœur : la promotion de l’Afrique à travers le développement de l’éducation et de la culture. L’association s’investit donc dans le soutien de projets éducatifs portés par des africains en Afrique sub-saharienne et dans la promotion d’une image positive de l’Afrique dans l’opinion publique.

"nous voulons non seulement faire changer les regards sur l’Afrique, mais aussi contribuer à diffuser auprès de la jeunesse l’idée que la solidarité relève avant tout d’un engagement personnel"

Marie-Noëlle Muller et Anne-Claire Pons

« En mettant en œuvre ce type d’actions, nous voulons non seulement faire changer les regards sur l’Afrique, mais aussi contribuer à diffuser auprès de la jeunesse l’idée que la solidarité relève avant tout d’un engagement personnel », explique Marie-Noëlle Muller, responsable de la branche française de Harambee. Depuis sa création, Harambee et ses partenaires dans le monde (France, Italie, Espagne, Portugal, Irlande, Autriche, Suisse et Etats-Unis) ont ainsi mené à bien 67 projets dans 20 pays d’Afrique sub-saharienne.

A noter parmi les grandes initiatives portées cette année par l’association : la VIIe édition du Prix international Harambee : Communiquer l’Afrique qui sera remis le 17 novembre 2017, à l’Institut Catholique de Toulouse. « Convoqué tous les deux ans, ce concours audiovisuel est un événement culturel international mettant à l’honneur le continent africain par le biais de reportages et de courts-métrages réalisés par des professionnels et des étudiants », explique Anne-Claire Pons. À la clé : 5000 € pour le gagnant de la catégorie Professionnels, et 1500 € répartis entre le 1er et le 2nd prix de la catégorie Étudiants. « Nous sommes ravis d’accueillir pour la première fois en France la remise de ce prix. Nous espérons que cet événement offrira au plus grand nombre l’occasion de porter un regard plus juste sur le continent africain », conclut Marie-Noëlle Muller.

Pour en savoir plus sur :

. Harambee France

. Le Prix "Communiquer l’Afrique"